Artiste : Elena González
Après un rapide passage entant que wedesigner, Elena a décidé de retrouver son premier amour : le graphisme et le dessin.
Elle réalise maintenant des illustrations et des peintures murales.







Artiste : Elena González
Après un rapide passage entant que wedesigner, Elena a décidé de retrouver son premier amour : le graphisme et le dessin.
Elle réalise maintenant des illustrations et des peintures murales.
De superbes œuvres tactiles, créés à partir de matériaux physiques (papier, laine, feutre…)
Artiste : Kezia Hulse
Une création inspiré par le film « Minari ». Kezia a découpé 150 plantes en papier pour arriver à ce résultat final ! :
Inspiré par les films de Wes Anderson, Kezia a recréé une scène du film « The Grand Budapest Hotel »:
Une très originale carte d’invitation pour un mariage, qu’elle a réalisé pour des amis.
Des puzzles inspirés par le paysage du Yorkshire. Ils ont été découpés au laser dans du contreplaqué et peints à la peinture acrylique.
J’ai découvert la chaîne YouTube « DIM » et franchement j’ai beaucoup aimé la première vidéo que j’ai vue !
On retrouve un mec qui veut faire des vlogs… mais qui ne sait pas comment s’y prendre…
Qu’est-ce qu’il doit filmer ? Comment faire pour rendre la vidéo plaisante à regarder ? Comment être consistant ?
Il nous montre vraiment ses doutes, ses impressions, les obstacles qu’il rencontre, les choses qu’il découvre etc…
C’est très plaisant à regarder, ça parait naturel, authentique et ça me fait penser à un livre que j’ai commencé à lire « Show Your Work » qui incite justement à parler du processus plutôt que du « produit » finale.
En gros montrer ce que tu es en train de faire, tes idées, tes inspirations, pendant que tu es en train de créer, plutôt que de juste rester dans l’ombre et en sortir seulement lorsque ta création est terminée.
Bon après, il apprend à vlogger, mais clairement il apprend pas le montage ou la vidéo, parce que le rendu finale est ultra propre pour une première !
En tous cas, je vais regarder les autres vidéo de DIM, parce que ça m’a l’air très très cool !
Il y a un vrai courant « self-help » pour les créatifs !
On nous dit qu’il faut arrêter de réfléchir et créer.
Que les idées sont « cheap », que ce qui a vraiment de l’importance c’est de passer à l’action.
Just do it
J’ai entendu plein de fois ce genre de discours. Et le pire, c’est qu’il sonne juste. Au fond, je sais que c’est vrai…
Mais rien ne m’a jamais parlé autant que cette vidéo :
Jon Burgerman: The Art of Doodling
Jon Burgerman est un dessinateur qui fait plein de dessins super cools, genre ça :
Dans cette conférence, il explique simplement que tu peux créer partout et tous le temps.
Tu n’as pas besoin de beaucoup de temps.
Tu n’as pas de matériel spécial.
Tu n’as pas besoin d’être dans un endroit particulier.
En fait, tu peux créer partout.
Dans le métro, dans la rue, chez toi etc…
Il montre des exemples où il détourne des affiches de cinéma qu’il voit dans les couloirs du métro, où il détourne des photos d’instagram de célébrités, où il fait des petits dessins marrant sur des photos dans la rue qu’il a prise etc…
Comme il le dit, ce que l’on crée n’a pas besoin d’être bien, beau, crée suffit de lui-même, le reste vient naturellement ensuite. (en gros).
Et là où ça aurait pu sonner comme une énième vidéo motivation ou self help pour créatif, ici ça donne vraiment l’impression de quelque chose de sincère.
En fait, j’ai pas eu le sentiment de regarder une sortie de conférence de développement personnelle pour créatif.
Là manière dont Jon parle de ça est super naturel, et c’est pas juste du blabla… il te raconte tout simplement ce que lui fait !
Bref, super rafraîchissant et entraînant !
J’écoutais le podcast « Un Bon Moment avec Kyan KHOJANDI et NAVO » et plus particulièrement l’épisode avec Haroun, un humoriste dont j’avais vu le spectacle « Internet etc » qu’il avait mis en accès libre et au prix libre sur internet.
Et dans ce podcast, il présente le site internet qu’il a lancé « Pasquinade » qui est une sorte de YouTube ou de Netflix de l’humour, mais sans les algorithmes et avec un fort accent sur le soutient financier des humoristes.
Je te laisse avec la retranscription du passage, qui explique bien le projet je trouves :
Haroun : Le site propose d’accueillir des vidéos des humoristes qui ont…
ITW : Connu pas connu
Haroun : Connu, pas connu, qui ont un propos quand même. L’idée c’est quand même qu’il y est un angle, une façon de proposer quelque chose
ITW : Donc ya quand même un éditorialiste ? Tu fais un peu l’édito de ton… ?
Haroun : Bein j’essaye de regarder un peu c’qui s’fait. J’essaye de mettre de côté « est-ce que ça me fait rire ou pas rire ? », j’essaye plutôt de me dire « est-ce que la personne elle a des idées ? Et est-ce qu’on peut l’aider à faire valoir ses idées ou à s’exprimer quoi »
–
Haroun : Voilà, l’idée c’est qu’il y a pleins d’humoristes qui sont pas assez connus à mon goût, mais qui sont assez fort à mon goût, pour diffuser leurs contenus, ils ont pas les moyens de diffuser ce contenu-là sans passer par YouTube en essayant de monétiser, en mettant de la pub au début, à la fin, au milieu et pour ça il faut faire des milliers de vues et parfois t’es un peu perdu dans les algorithmes. Moi tout ce système commence à vraiment me fatiguer, le système des algorithmes, des réseaux sociaux etc.. donc j’ai voulu proposer quelque chose pour qu’ils puissent diffuser, soit au chapeau, soit en payant, soit comme ils veulent en fait, le site propose ça.
ITW : Donc du coup au chapeau ça veut dire, tu regarde le contenu…
Haroun : … et tu mets au chapeau si tu as envie d’encourager l’artiste.
ITW : Moi j’avais pensé à un concept, c’était de couper à la moitié.
Haroun : Ouais, alors il y a plein de choses qui sont envisagés et j’espère qu’on arrivera à faire pleins de façon de faire différente.
–
ITW : Donc si je comprends bien tu aides des jeunes humoristes et même des humoristes un peu plus confirmés à filmer leurs contenus, tu les mets sur le site, et ensuite ceux qui aime, par exemple je suis un humoriste, j’ai une communauté de 1000 personnes, je peux dire à mes 1000 personnes sur Instagram « j’ai fais ce sketch, si vous voulez me soutenir, vous allez sur pasquinade.fr et vous regardez mon contenu, vous kiffer, vous le partager si vous voulez, comme ça les gens y auront accès et en plus vous pouvez mettre au chapeau et soutenir directement.
Haroun : Ouais c’est ça.
–
Haroun : Avec le fait aussi qu’on mets le lien vers la billetterie, parce que l’idée c’est que quand même, j’part du principe que nous notre modèle économique d’humoriste c’est là scène. Et l’autre truc, c’est qu’un jeune humoriste, pas forcément jeune d’ailleurs, mais humoriste qui a besoin de ça, l’idée c’est qu’il mette ses vidéos au chapeau, que les gens fassent connaissance avec lui, pour qu’un jour quand il a envie de mettre son spectacle, il puisse mettre son spectacle en payant et que ça soit intéressant pour lui financièrement…
Haroun – … et que ça libère surtout une forme de pression, que, ya les gros humoristes qui peuvent avoir accès à Canal, Netflix, Amazon etc… et les autres qui ont accès juste à YouTube perdu dans les algorithmes, là il y a un espèce d’entre deux, un peu artisanale.
Haroun : – l’idée étant de s’émanciper de pleins de plateforme qui fixent leurs lois, ou des réseaux sociaux qui fixent leurs lois aussi avec leurs algorithmes etc…
ITW : Et tu communiques les chiffres ou pas du tous ? – Surtout les vues, les choses comme ça…
Haroun : À eux, oui.
ITW : Pas au public ?
Haroun : Non, pas au publique. Alors j’ai pas envie de communiquer au publique, j’ai pas envie de mettre de commentaire non plus… – parce que je trouves qu’on juge par le nombre de vues la qualité d’une vidéo sur les réseaux sociaux, ce qui m’agace aussi, parce qu’il y a des vidéos qui sont peu vues sur Pasquinade, mais avec des gens qui sont très volontaire pour donner au chapeau et donc le ratio est totalement différent d’une vidéo qui va faire beaucoup de vues…
ITW : … Où t’auras 100 vues, alors que sur YouTube tu gagnerai à peu prêt 12€, là tu peux gagner 100€ avec 30 vues quoi.
Haroun : Ya cet effet là ouais.
Haroun : – … ya des gens qui ont des publiques très engagés en fait, tu te rends compte qu’il y a des gens qui peuvent vivre avec un publique restreint, mais qui est tellement volontaire, qui as tellement envie de les défendre que ça peut très bien fonctionner, sans forcément faire des milliers de vues.
ITW : Et on peut pas créer une sorte de système d’abonnement aussi ? Par exemple, t’as un jeune humoriste que t’aimerai soutenir, tu dit, bah au lieu de te donner 1 fois… comme un un Tipeee, mais spécial Pasquinade, 3€ par mois, ou 10€ par mois, comme ça le gars il se crées…
Haroun : Ouai, bein l’idée c’est ça, par la suite, pour l’instant on n’en ait pas là parce qu’il y a pas assez de monde, mais l’idée c’est que tu suive certain humoristes. Donc, ya des gens que tu préfères et t’as envie de les suivre, et quand tu donne un certain montant ils te redonnent accès à leurs vidéos gratuitement.
Haroun : – … après on verra si c’est un abonnement ou pas, moi chui pas fan de l’abonnement, parce que j’ai l’impression qu’on en a trop, et qu’ils s’additionnent.
ITW : Oui, d’ailleurs plus honnête sur Tipeee c’est qu’il y en a qui ne se font payer qu’après la sortie d’une vidéo. Au lieu d’être payé tous les mois, mec je m’engage à la prochaine vidéo que tu sort à te donner tant. Ce qui donne une visibilité, parce qu’il fait qu’à la prochaine vidéo ya 1000 personnes qui ont déclarer en moyenne 3€ et c’est 3000€ qui vont arriver. Sur Tipee t’as cette option, soit pas mois, soit pas vidéo sortie.
Haroun : – … parce qu’il faut pas que t’es la pression, parce qu’il y a des gens qui t’ont donner un abonnement, il faut que tu soit en pression de sortir une vidéo.
C’est toujours intéressant de voir des initiatives sortir de terre pour proposer un autre modèle (qui me parait plus sain) que celui des grosses plateformes ! ☺️
Donc je voulais partager ça !
L’épisode est super intéressant, donc tu peux écouter son entièreté sur ton lecteur de podcast favoris en cherchant « Un Bon Moment avec Kyan KHOJANDI et NAVO » c’est l’épisode « avec HAROUN » du 14 Mars 2021
Tout d’un coup tous le monde se mets à parler des vélos électriques.
C’est presque à croire que les vélos « normaux », sans batterie, n’existent plus
Bon… je suis pas du tout un expert sur ce sujet là (sur quoi suis-je un expert d’ailleurs ? ?️)
Je sais pas si l’électrique est une bonne solution face au thermique. Peut-être que ça dépend des contextes…
Toujours est-il est que je suis tombé sur un truc très cool (faut que j’arrête de tombé sur des trucs, je vais me faire mal MDR, LOL XPTDR)
Et ça s’appelle :
C’est donc, des vélos à assistance électriques, mais ils se démarquent sur pleins de points :
Déjà le look. Clairement, ya pas 2 vélo électrique comme ça. Ça à la gueule d’une moto, mais c’est bien un vélo (la batterie est dans le faux réservoir)
Ensuite, sur leur site tu peux personnaliser ton Bikle. Tu peux choisir la taille de la batterie, la couleur du phare (transparent, jaune), de la selle et choisir sa texture etc…
Bref, créer le Bikle qui te plaît.
Tu peux aussi acheter des accessoires sur le site, pour continuer de le personnaliser comme tu veux avec le temps.
Si le projet marche bien, on peux imaginer que d’autres marques proposent des accessoires pour Bikles et donc permettent un GROS éventail de personnalisation.
Un autre gros point, c’est que les Bikles sont 100% fabriqués et assemblés en France !
Bikle est une entreprise française, basé à Annecy, et travaille avec des fournisseurs, et artisans, sous-traitants, du coins (dans un rayon de 55 Km autour d’Annecy). (bon la batterie vient de Taïwan, ils peuvent pas faire de miracle non plus ^^)
Leurs vélos/motos sont pensés pour être robustes, pour tenir des années et des années et permettre le changement facile des pièces.
Perso je kiff les trucs qui sont pensés pour durer. Des trucs que tu peux utiliser 20 ou 30 ans plus tard et qui fonctionnent impec !
Par exemple, les vielles mobylettes.
La Peugeot 103 a été lancé dans les années 1970 est aujourd’hui il y en a des tas qui fonctionnent encore !
Et au delà de fonctionner, elles restent totalement pertinentes aujourd’hui !
Prenons le cas d’une personne qui veut moins polluer sur ces trajets du quotidien :
Il y a le vélo ?️ . Le truc c’est que cette personne habite en campagne et pour se rendre à son travail elle doit passer par une départementale super passante où les gens roulent vite (lire: comme des enculés)
Il y a la voiture ?️. Ça pèse plus d’1 tonne pour transporter un corps de 50/100 Kg… même électrique, c’est pas ouf niveau rentabilité de l’énergie dépensé.
BOUM. Tout d’un coup, un truc fabriqué en 70 redevient pertinent !
Ça consomme kedal, c’est léger, facilement réparable. Ça redevient un atout en 2021.
D’où l’intérêt de fabriquer des choses conçues pour durer ?️
Ce qui me pose le plus question, c’est comment l’électronique va vieillir sur les Bikle (à noter, qu’il y a des vitesses, donc même sans batterie le vélo reste utilisable)
Pour finir, Bikle marche sur un système de précommande. Quand tu commande ton Bikle, tu lance sa production. Il n’y a pas de stock. Donc pas de surproduction.
Ah oui, Bikle c’est la contraction de Bike et Motorcycle… Voileuh, voileuh
J’te laisse avec une interview des deux gars qui ont lancé ça et qui explique bien le projet :
Un de mes livres favoris de tous le temps ?️
L’intelligence, c’est la ruse : ne pas prendre la difficulté de face, inventer un chemin La meilleure manière d’atteindre son but, c’est de ne pas le viser. L’intelligence, c’est la ruse : ne pas prendre la difficulté de face mais inventer un chemin détourné qui atteint mieux le but, sans effort et avec élégance. Ce livre propose d’entrer dans les secrets de cet art et d’apprendre à le pratiquer, en nous promenant dans les domaines les plus variés, du sport à l’art en passant par la gastronomie ou l’amour. Nous croiserons des philosophes comme Descartes ou Deleuze, des écrivains comme Stendhal ou Françoise Sagan, des artistes comme la pianiste Hélène Grimaud ou le cuisinier Alain Passard. Mais aussi des athlètes comme Yannick Noah, Zinedine Zidane ou Jacques Mayol.
– Ollivier Pourriol
Rework, un livre plein de bonnes idées qui vont à l’encontre du travail tel qu’on le conçoit aujourd’hui.
Résumé :
REwork bouscule tous les principes les plus communément admis sur la création, le développement et la gestion d’une entreprise.
Dans un discours d’une étonnante fraîcheur et d’une force de conviction peu commune, servi par des illustrations noir et blanc d’une grande force, les auteurs démontent un à un tous les concepts soit disant incontournable de la réussite :
planifier est inutile,
on n’apprend rien de ses erreurs,
travailler trop nuit au succès,
rien de sert de grossir,
n’écoutez pas les autres (et surtout pas les plus âgés),
les réunions sont la mort des entreprises,
la rapidité d’exécution est dangereuse, etc.
– David Heinemeier Hansson, Jason Fried