De supers magazines

Je trouve que le magazine est un super format :

  • On peut le lire dans l’ordre qu’on veut : contrairement à un livre où tu ne peux pas vraiment sauter des pages ou des chapitres. Le magazine traite de plusieurs sujets, tu peux lire les sujets qui t’intéressent à un moment T, et puis revenir plus tard, quand c’est le moment, aux sujets que tu avais sautés.
  • C’est visuel : Quand un magazine est bien réalisé, avec une belle mise en page et de belles photos, tu peux le feuilleter même sans lire et c’est agréable. Ça peut même être un objet de décoration !
  • Pas de distraction : c’est du papier, pas de notifications ou d’applications pour te distraire. Tu peux prendre le temps de te plonger dans un sujet, et ça fait du bien ! Et puis, ça change des écrans (et pas besoin d’avoir une batterie chargée).
  • Ça peut être intemporel : s’il ne s’agit pas d’actualité ou d’informations qui se périment, tu peux garder les magazines plusieurs années et les re feuilleter de temps en temps, c’est toujours cool.

Bref, le magazine est un format que j’apprécie beaucoup !

J’ai beaucoup entendu qu’internet avait fait du mal à la presse.

C’est sans doute le cas.

Mais pour certains magazines, je trouve qu’internet n’est pas un meilleur format que le papier.

Le papier est toujours le meilleur support à mon sens pour les magazines qui proposent des longs formats, avec des enquêtes en profondeur, de belles images etc…

Lire un lonnng reportage devant son écran d’ordi ou de smartphone ce n’est pas agréable (et pas plus pratique qu’avec du papier)

Et on profite mieux des belles photos, illustrations, sur du papier que sur un écran.

Je viens juste de découvrir les magazines de la société 4 revues et c’est ce que j’aime voir dans la presse papier :

Des formats qui prennent le temps de traiter les sujets en profondeur, avec de belles photos ou illustrations, et une mise en page agréable.

Le tout en indépendance et sans pub !

(dans le même genre j’étais tombé sur Oblik, le magazine de Alternatives Économiques qui explore des sujets de société en infographie)

Voilà les magazines que propose 4 revues :

XXI

La « revue 21 » est consacrée aux grands reportages. Avec un rythme d’une publication de 196 pages tous les 3 mois.

Conçu par des journalistes, écrivains, illustrateurs, photographes et auteurs de bandes dessinées.

J’aime beaucoup les illustrations de couvertures !

Tu peux voir les numéros ici

TOPO

« L’actualité dessinée pour les moins de 20 ans et pour les autres »

Au menu : des chroniques, grands reportages et vulgarisation scientifique sous forme de bandes dessinées.

Un numéro de 144 pages tous les 6 mois.

Tu peux voir tous les numéros ici

La Revue Dessinée

Elle porte bien son nom : c’est une revue qui raconte l’actualité en bandes dessinées

C’est le même concept que TOPO, dont je te parlais plus haut, mais qui s’adresse aux adultes plutôt qu’aux adolescents.

La revue est publiée tous les 3 mois avec 228 pages

Tu peux voir les numéros ici

6Mois

Une revue indépendante et sans publicité qui publie des récits photographiques qui « émeuvent, bouleversent, choquent parfois »

Et comme son nom l’indique, la revue prend son temps : 2 numéros par an, soit un tous les 6 mois (de 308 pages).

Tu peux voir tous les numéros ici

Je trouve ça où ?

À priori, tu ne trouveras pas ces revues en tabac presse, mais en librairie, tu peux également t’abonner directement sur leurs sites.

Bonne lecture 😉

Les frères Lehman

J’ai fini : Les frères Lehman et je te le conseille !

C’est un roman qui retrace l’histoire de la famille Lehman sur 3 générations, et la création de la banque Lehman Brothers.

Au début ça peut surprendre, parce que c’est écrit en vers libre (au début je croyais que c’était un problème de mise en page vu que je lis sur liseuse, mais non c’est bien normal), mais au final ça glisse tous seul.

Au fil des pages on voit le métier « d’intermédiaire » se construire, pour au final devenir une banque (tout à commencé avec un magasin qui vend du coton)

Et puis on vois la banque et les protagoniste qui la gère face à divers événements : la guerre de Sécession, la guerre en Europe, la crise de 1929…

« Souvent il s’assied à une table de restaurant

près d’une baie vitrée

et occupe tout le temps du repas

à scruter les passants.

Il ne s’intéresse pas à leur façon de s’habiller.

Et peu lui importe qu’ils soient seuls ou accompagnés.

S’il les observe – l’un après l’autre – c’est juste pour chercher un Sigmund Lehman.

Un autre soi-même.

Le voir marcher.

Le regarder parler.

Assister à ses gestes.

Et peut-être comprendre enfin

Qui est celui qui vous habite »

On vois aussi des changements de société avec l’arrivé des voitures, des appareils électro-ménager, du cinéma etc… et de comment la banque, et le capitalisme y contribuent.

On est témoin de l’évolution même du métier de banque, qui devient de plus en plus abstrait même pour les personnes aux commandes, jusqu’au trading qui s’inscrit en totale décadence face à la banque.

Puis c’est la faillite…

« Comme si l’âge des rêves s’était éteint avec les dinosaures »

Si ça t’intéresse, voilà d’autres personnes qui en parle :

Et le résumé :

11 septembre 1844, apparition. Heyum Lehman arrive de Rimpar, Bavière, à New York. Il a perdu 8 kg en 45 jours de traversée. Il fait venir ses deux frères pour travailler avec lui.
15 septembre 2008, disparition. La banque Lehman Brothers fait faillite. Elle a vendu au monde coton, charbon, café, acier, pétrole, armes, tabac, télévisions, ordinateurs et illusions, pendant plus de 150 ans.
Comment passe-t-on du sens du commerce à l’insensé de la finance ? Comment des pères inventent-ils un métier qu’aucun enfant ne peut comprendre ni rêver d’exercer ?
Grandeur et décadence, les Heureux et les Damnés, comment raconter ce qui est arrivé ? Non seulement par les chiffres, mais par l’esprit et la lettre ?
Par le récit détaillé de l’épopée familiale, économique et biblique. Par la répétition poétique, par la litanie prophétique, par l’humour toujours.
Par une histoire de l’Amérique, au galop comme un cheval fou dans les crises et les guerres fratricides.
Comment prendre la suite de Yehouda Ben Tema qui écrivit dans les Maximes des Pères :
« Tu auras cinquante années pour devenir sage.
Tu en auras soixante pour devenir savant » ?

Extrait les Frères Lehman

Hier soir, j’ai surligné ce petit passage de ma lecture du moment, Les frères Lehman, j’avais envie de le partager :

« Cher Emmanuel et cher Mayer

pour vous répondre je vais réfléchir avec vous

à la signification du mot âge.

Qu’est-ce que l’âge sinon un lieu de la vie

identique à l’espace

un territoire où nous vivons ?

Chaque âge est un pays, un village, si vous préférez une nation

où chacun de nous

doit transiter.

Et de même que chaque lieu du monde

possède un climat, une langue

un paysage particulier,

de même le vieillissement signifie habiter une terre étrangère,

où les règles des pays précédent

ont tout simplement perdu leur valeur.

À l’étranger

il faut apprendre une nouvelle langue

pour appeler le soleil le soleil

et la lune la lune :

alors seulement on saura

que le soleil sur toute la terre

y compris sur une terre d’exil

et que seule change

la façon de l’appeler.

En d’autres termes

avec les âges comme avec les pays

tout est inhospitalier tant qu’on est étranger

et tout est accueillant

quand on se transforme enfin

en citoyen »

Humanité : une histoire optimiste

J’ai trouvé ce livre fascinant ! ✨ ☄

J’avais déjà bien aimé le premier livre de cet auteur, mais là ça m’a encore plus accroché ! ( à ranger dans la catégorie : bon encore une page… et puis non je fini le chapitre… et puis un deuxième…)

Le livre s’attache à démontrer une idée :

La plupart des gens sont des gens bien.

Voilà le résumé du bouquin :

Ce livre expose une idée radicale.

C’est une idée qui angoisse les puissants depuis des siècles. Une idée que les religions et les idéologies ont combattue. Une idée dont les médias parlent rarement et que l’histoire semble sans cesse réfuter.

En même temps, c’est une idée qui trouve ses fondements dans quasiment tous les domaines de la science. Une idée démontrée par l’évolution et confirmée par la vie quotidienne. Une idée si intimement liée à la nature humaine qu’on n’y fait souvent même plus attention.

Si nous avions le courage de la prendre au sérieux, cela nous sauterait aux yeux : cette idée peut déclencher une révolution. Elle peut mettre la société sens dessus dessous. Si elle s’inscrit véritablement dans notre cerveau, elle peut même devenir un remède qui change la vie, qui fait qu’on ne regardera plus jamais le monde de la même façon.

L’idée en question ?

La plupart des gens sont bons.

Et voilà un petit aperçu de ce que tu va pouvoir apprendre dans ce bouquin :

  • Une autre façon de voir la très connu Expérience de Milgram et ses électrochocs
  • Ce qu’il se passe quand des ados échouent et survivent sur une île déserte
  • Le point commun entre tous les terroristes
  • Comment une agence publicitaire à réussi à faire désengager des personnes chez les FARC
  • Qu’est-ce qui poussait les derniers Nazi à continuer à se battre, alors que c’était perdu d’avance
  • Pourquoi le régime Nazi à fonctionné
  • Les soldats n’aiment pas tuer et souvent ne tire pas (ou vise mal)
  • Pourquoi les guerres se font de plus en plus éloignés
  • Comment la théorie de la vitre brisée a eu un énorme impact sur la politique policière des État-Unis (et pourquoi elle est fausse)
  • Pourquoi la très célèbre Expérience de Stanford (ou des gens lambda jouent le rôle de gardien de prison et dérapent totalement), s’avère être une arnaque totale
  • Comment les prisons de Norvège font pour avoir beaucoup moins de violence, et un taux de récidive très bas, tout en donnant beaucoup plus de liberté aux prisonniers que les prisons traditionnels
  • Pourquoi il y a des tyrans et pourquoi certains patrons se comportent mal
  • Ce qui a mené au déclin de l’île de Pâques (et comment les statues sont arrivées-là)
  • Le meilleur remède contre la haine, le racisme et les préjugés

Rutger (l’auteur du livre) en arrive à dire que le cynisme, qui est considéré comme réaliste, n’est justement pas réaliste, c’est plutôt le contraire : l’optimisme est réaliste.

Bon… comme tous les livres du genre, en le refermant on a l’impression d’avoir trouvé LA vérité et d’avoir enfin la réponse sur l’humain, l’univers et le reste, évidemment ce n’est pas le cas ?️

On peut sans doute trouver des choses à redire sur ce qui est exposé dans le livre (comme dans tous les livres en fait) mais je trouve quand même que le bouquin apporte pleins de choses super intéressantes ! Et ça fait du bien de voir des idées un peu différentes de ce qui nous ait proposées d’habitude ?️

Paresse pour tous

? Pas encore lu

Je suis tombé par hasard sur Paresse pour tous, au départ j’ai cru que c’était un livre de non-fiction, mais non, c’est un roman.

Le pitch : c’est un gars, Émilien Long, qui écrit un livre, nommé « Le Droit à la paresse au XXIesiècle » qui propose de moins travailler (3h par jour).

L’idée plaît, et devient un débat public. Dé là, Émilien Long se jette à l’eau et devient candidat pour la présidentielle.

C’est un roman qui a l’air de prendre du recule sur notre société, sur le travail, la productivité, et amène des idées différentes.

En ce moment, je suis super intéressé par les idées qui vont à contre courant de la productivité, de la manière traditionnelle d’envisager le travail et de ce quelle représente et amène pour la société et l’individu. Donc, le livre m’attire bien ! En plus (et puis j’avoue que j’ai un faible pour la couverture ☺️)

Ah oui et j’ai vu que un des co-auteur (parce qu’ils sont deux) du roman, Hadrien Klent, à l’air de bien connaître le sujet du logiciel libre… raison de plus pour le lire ?️

Facile

Un de mes livres favoris de tous le temps ?️

L’intelligence, c’est la ruse : ne pas prendre la difficulté de face, inventer un chemin La meilleure manière d’atteindre son but, c’est de ne pas le viser. L’intelligence, c’est la ruse : ne pas prendre la difficulté de face mais inventer un chemin détourné qui atteint mieux le but, sans effort et avec élégance. Ce livre propose d’entrer dans les secrets de cet art et d’apprendre à le pratiquer, en nous promenant dans les domaines les plus variés, du sport à l’art en passant par la gastronomie ou l’amour. Nous croiserons des philosophes comme Descartes ou Deleuze, des écrivains comme Stendhal ou Françoise Sagan, des artistes comme la pianiste Hélène Grimaud ou le cuisinier Alain Passard. Mais aussi des athlètes comme Yannick Noah, Zinedine Zidane ou Jacques Mayol.

– Ollivier Pourriol

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Monsieur Amérique

Le livre qui m’a fait couché plus tard : Monsieur Amérique (je pense que ça peut intéresser tous le monde, même si tu n’es pas intéressé par la muscu)

J’en ai parlé plus en détails ici.

L’épopée tragique et visionnaire de l’anti-Schwarzenegger… et du rêve américain.
« Il se demandait à quoi devait ressembler un roman du bodybuilding ? À quoi
ressemblerait une prose sous stéroïdes ? Gonflée, boursouflée, hypertrophiée ? À la fois ronde et tendue, symétrique et structurée ? Ou bien répétitive et crescendo ? Toute en puissance lourde ou à l’inverse, en mouvements rapides et légers, contrôlés ? Nue ? Après avoir fait un texte de son corps, écrit avec ses muscles et sa chair un poème de la force virile, il lui fallait trouver le langage qui écrirait le roman du corps. » Entre 1975 et 1985, dans le monde entier, Mike Mentzer incarna
lhomme idéal – un corps spectaculaire, en ce qu’il joignait la perfection des formes classiques et la promesse d’une surhumanité nouvelle. Il fut l’un des monstres sacrés d’une jeune discipline, le bodybuilding. Avec cette faculté inédite d’être aussi écrivain, théoricien et philosophe. Aujourd’hui encore, ils sont des milliers à tenter de percer son énigme, à vouloir comprendre pourquoi Arnold Schwarzenegger jura sa perte – et même, s’il en fut la cause. Monsieur Amérique nous fait entrer dans la peau de ce personnage hors du commun pour conter son épopée et celle d’un pays en crise. C’est un roman du masculin, construit et déconstruit, de la chair et de la fonte, un roman du rêve américain et du
crépuscule qu’il portait, peut-être, déjà, en germe.

– Nicolas Chemla

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Utopies Réalistes

Aaaah, ça fait du bien de lire des livres comme ça :

Cet essai au ton optimiste et novateur se propose de montrer en quoi et comment les idées utopiques d’hier et d’aujourd’hui constituent des alternatives réalisables dès demain. Ouvrir grand les frontières, établir une semaine de travail de quinze heures ou le revenu universel de base. Des idées naïves et dépassées ou bien la force de l’utopie renouvelée ? Résolument anti-décliniste, Utopies réalistes tombe à pic et nous explique comment construire un monde idéal aujourd’hui et ne pas désespérer ! D’une ville canadienne qui a totalement éradiqué la pauvreté à l’histoire d’un revenu de base pour des millions d’Américains sous Richard Nixon, Bregman nous emmène dans un voyage à travers l’histoire et défend des idées qui s’imposent par la force même de l’exemple et le sérieux de la démarche historique. À la fois pédagogique et percutant, à contre-courant du pessimisme ambiant, cet essai brillant a rencontré un formidable succès mondial.

– Rutger Bregman

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Déclic

Déclic, super livre qui explique les problématiques liées à la collecte de données, aux logiciels propriétaires, et à la centralisation… et qui donne des solutions !

Lecture très abordable, tout est fait pour s’adresser aux plus grand nombre 😉

Tadam le résumé :

Exploitation des données privées, surveillance généralisée, addic­tion au smartphone, disparition de pans entiers de l’économie… Les critiques du monde numérique ne cessent de s’amplifier ; difficile d’ignorer les conséquences de l’utilisation d’Amazon, Facebook, Google, Instagram ou Netflix. Et s’il existait un autre Internet, respectueux de nos libertés ? L’ancien start-uper Maxime Guedj et la journaliste Anne-Sophie Jacques proposent de s’engager sur une nouvelle voie. Ils expliquent de l’intérieur comment l’utopie des débuts a engendré des entre­prises tentaculaires. Ils sont allés à la rencontre de celles et ceux qui (re)font d’Internet un bien commun, un outil d’émancipation et de liberté : logiciels libres, design éthique, protection de la vie privée, information décentralisée… Véritable manuel d’autodéfense du citoyen connecté, Déclic contient des fiches pratiques proposant des solutions pour ralentir, pour échanger, s’informer et agir autrement. Un autre Internet existe déjà : libre à nous de le découvrir.

– Maxime Guedj, Anne-Sophie Jacques

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Rework

Rework, un livre plein de bonnes idées qui vont à l’encontre du travail tel qu’on le conçoit aujourd’hui.

Résumé :

REwork bouscule tous les principes les plus communément admis sur la création, le développement et la gestion d’une entreprise.
Dans un discours d’une étonnante fraîcheur et d’une force de conviction peu commune, servi par des illustrations noir et blanc d’une grande force, les auteurs démontent un à un tous les concepts soit disant incontournable de la réussite :
planifier est inutile,
on n’apprend rien de ses erreurs,
travailler trop nuit au succès,
rien de sert de grossir,
n’écoutez pas les autres (et surtout pas les plus âgés),
les réunions sont la mort des entreprises,
la rapidité d’exécution est dangereuse, etc.

– David Heinemeier Hansson, Jason Fried

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