Les frères Lehman

J’ai fini : Les frères Lehman et je te le conseille !

C’est un roman qui retrace l’histoire de la famille Lehman sur 3 générations, et la création de la banque Lehman Brothers.

Au début ça peut surprendre, parce que c’est écrit en vers libre (au début je croyais que c’était un problème de mise en page vu que je lis sur liseuse, mais non c’est bien normal), mais au final ça glisse tous seul.

Au fil des pages on voit le métier « d’intermédiaire » se construire, pour au final devenir une banque (tout à commencé avec un magasin qui vend du coton)

Et puis on vois la banque et les protagoniste qui la gère face à divers événements : la guerre de Sécession, la guerre en Europe, la crise de 1929…

« Souvent il s’assied à une table de restaurant

près d’une baie vitrée

et occupe tout le temps du repas

à scruter les passants.

Il ne s’intéresse pas à leur façon de s’habiller.

Et peu lui importe qu’ils soient seuls ou accompagnés.

S’il les observe – l’un après l’autre – c’est juste pour chercher un Sigmund Lehman.

Un autre soi-même.

Le voir marcher.

Le regarder parler.

Assister à ses gestes.

Et peut-être comprendre enfin

Qui est celui qui vous habite »

On vois aussi des changements de société avec l’arrivé des voitures, des appareils électro-ménager, du cinéma etc… et de comment la banque, et le capitalisme y contribuent.

On est témoin de l’évolution même du métier de banque, qui devient de plus en plus abstrait même pour les personnes aux commandes, jusqu’au trading qui s’inscrit en totale décadence face à la banque.

Puis c’est la faillite…

« Comme si l’âge des rêves s’était éteint avec les dinosaures »

Si ça t’intéresse, voilà d’autres personnes qui en parle :

Et le résumé :

11 septembre 1844, apparition. Heyum Lehman arrive de Rimpar, Bavière, à New York. Il a perdu 8 kg en 45 jours de traversée. Il fait venir ses deux frères pour travailler avec lui.
15 septembre 2008, disparition. La banque Lehman Brothers fait faillite. Elle a vendu au monde coton, charbon, café, acier, pétrole, armes, tabac, télévisions, ordinateurs et illusions, pendant plus de 150 ans.
Comment passe-t-on du sens du commerce à l’insensé de la finance ? Comment des pères inventent-ils un métier qu’aucun enfant ne peut comprendre ni rêver d’exercer ?
Grandeur et décadence, les Heureux et les Damnés, comment raconter ce qui est arrivé ? Non seulement par les chiffres, mais par l’esprit et la lettre ?
Par le récit détaillé de l’épopée familiale, économique et biblique. Par la répétition poétique, par la litanie prophétique, par l’humour toujours.
Par une histoire de l’Amérique, au galop comme un cheval fou dans les crises et les guerres fratricides.
Comment prendre la suite de Yehouda Ben Tema qui écrivit dans les Maximes des Pères :
« Tu auras cinquante années pour devenir sage.
Tu en auras soixante pour devenir savant » ?

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