Iznowgood, décrypte la mode éthique avec nuance et profondeur

Déjà à la base s’habiller, c’est compliqué.

Il faut trouver des vêtements qui te plaisent et qui dure, à un prix qui t’est accessible. L’air de rien, arriver à trouver des fringues qui combinent ces trois critères, c’est pas toujours évident… surtout si tu n’habites pas dans une ville et que tu n’achètes pas sur internet !

Et puis aujourd’hui on n’entend de plus en plus parler des conditions de fabrication des vêtements, du coût environnemental de la production de ces vêtements, alors, si on peut, on essaye d’en plus trouver quelque chose d’éthique.

Et la mode éthique, c’est un peu une jungle…

Déjà, il y a 10 000 marques différentes, ce qui est une bonne chose pour le choix, mais forcément, c’est plus dur de s’y retrouver et surtout de savoir lesquelles sont VRAIMENT éthiques et ne sont pas juste des marques un peu timides sur leur engagement, voir des quasi-arnaques qui font tout l’inverse de ce qu’elles mettent en avant. Pas évident de s’y retrouver !

Je suis tombé sur cette fille qui fait des vidéos de décryptage vraiment très sympa et très bien documenté ! : Iznowgood

Céline qui est derrière cette chaîne (elle a aussi un blog), ne parle pas que de mode éthique, elle parle aussi d’autres sujets relatifs à l’écologie ou d’autres choses divers et variés, mais je n’ai regardé que ses vidéos de décryptage, donc c’est de ça que je vais parler ici.

Morale

On entend parfois des discours qui ont tendance à accuser les gens sur leur consommation, à être moralisateur, Céline n’est pas dans cette dynamique-là.

Par exemple, quand elle parle de SHEIN, elle fait bien la nuance entre les personnes qui s’achète mille balles de SHEIN, et les personnes qui achètent là-bas parce qu’elles n’ont pas beaucoup de moyens, ou parce que SHEIN a un beaucoup choix pour les grandes tailles.

Ce qui m’amène à l’autre point :

Nuance

Pour bien saisir une situation dans toute sa complexité, on a souvent besoin de nuance. Autrement dit, souvent tout n’est pas tout noir ou tout blanc.

Céline apporte beaucoup de nuances dans ses analyses et jugements, ce qui ne l’empêche pas d’être critique sur les points où il faut l’être.

Dans une vidéo, elle raconte une anecdote d’une petite marque qui produit dans une usine (en Inde je crois) où les travailleurs n’ont pas de couverture sociale (santé…). Quelque chose de vraiment pas top à première vue. Mais elle raconte que le créateur de cette marque à discuter avec le patron de cette usine, et que ce patron aimerait bien assurer une couverture sociale à ces travailleurs, c’est juste qu’il n’a pas les moyens… et pour avoir les moyens, il faut des commandes.

Certaines fois, de petites marques, peuvent aider de petit atelier, à avoir des moyens suffisants pour permettre d’avoir de bonnes conditions pour les employés. Produire avec des usines qui n’ont pas de très bonnes conditions pour leurs employés et parfois nécessaire, temporairement, pour leur donner la possibilité de produire dans de bonnes conditions plus tard. C’est une nuance, on est d’accord ou pas, mais c’est au moins intéressant de connaître l’existence de cette nuance.

Documenté

Et pour arriver à faire ressortir les points importants et à les décrypter, il faut être documenté. Pas de soucis là-dessus, Céline est très bien documenté !

Elle connaît les processus de fabrication des vêtements, et plus largement le fonctionnement d’une entreprise (elle était auditrice financière… avant de quitter ce job) et de la mode. Donc, elle ne se fait pas avoir par le maquillage à base de greenwashing de certaines marques.

Direct

Ce qui est vraiment très cool, c’est que Céline fait le décryptage en direct.

Elle prend son téléphone, va sur le site de la marque et cherche certaines informations, rebondi sur certains points (par exemple quand une marque pousse clairement à la surconsommation sur son site).

Donc, tu vois vraiment pourquoi elle parle des différents points qu’elle aborde, tu vois ces sources etc…

Et en plus, ça rend le format très fluide et agréable à regarder !

Profondeur

Ce n’est pas un décryptage fait en 2 minutes et 47 secondes. Globalement, les vidéos durent 30 minutes. Céline prend bien le temps d’aborder tous les points nécessaires, donc on peut rentrer en profondeur dans le sujet.

C’est un format au calme, pas de cut tous les 3 secondes, pas de musique en fond pour rythmer le truc. Juste Céline face caméra qui te parle pendant 30 minutes.

Avant de cliquer, on pourrait penser que c’est démoralisant comme contenu, mais en fait, c’est plus intéressant qu’autres choses, et on apprend plein de trucs au passage (en tout cas pour moi).

Pour voir tout les décryptages de marques qu’a fait Céline, c’est ici

Ah oui, et Céline a créer un « générateur de marque éthique« , qui te permet de découvrir des marques de fringues éthiques et de les trier en fonction de tes critères (ton style vestimentaire, ton budget, le lieu de fabrication…)

Quelques recommandations de vidéos :

DAREBEE, le site qui fait du fitness comme personne

C’est vrai que les fiches d’entraînement de ce site sont attrayantes, mais je n’aurais jamais crû découvrir un tel projet. Celui de DAREBEE.

DAREBEE ne fait rien comme personne dans le milieu du fitness !

Déjà, le site possède plus de 1800 entraînements extrêmement variés et originaux, et également des programmes, des challenges etc…

Et contrairement à beaucoup de sites ou services consacrés à la musculation, au fitness, ici tu n’as pas un mec ou une meuf qui te montre ses ÉNORMES muscles

Il n’y a même aucune photos sur le site, juste des dessins pour te montrer comment exécuter chaque mouvement, mais c’est tout. Pas de culte du corps. Pas de surenchère. Ou de marketing qui veut te faire croire que tu peux et que tu dois absolument atteindre cette incroyable physique ultra musclé et ultra sec.

DAREBEE montre une autre manière de faire du fitness. Un fitness qui n’est pas obsédé par l’idée d’avoir des plus gros pecs, des abdos pour la plage, ou de plus grosses fesses. Mais un fitness qui est fun, original et varié.

Mais en plus : TOUT EST ENTIÈREMENT GRATUIT. Pas d’abonnement. Pas de pub pour te vendre des protéines ultras boostées par des rayons méga soniques. Non, vraiment, ne cherche pas, rien n’est payant.

Et si tout est gratuit, ce n’est pas pour rien, c’est parce que le site milite pour un fitness le plus accessible possible.

Aux fourneaux, on y trouve une équipe de volontaire et de professionnels, financé uniquement par les dons des utilisateurs.

Et ce n’est qu’un engagement fort parmi d’autres de DAREEE. Il y a aussi le partage, et l’intégrité de leur voix qui s’ajoute à la liste.

Ah oui, l’équipe veut aussi rendre internet meilleur… au passage.

Du coup, j’ai creusé le projet pour mieux le comprendre et savoir qui était aux manettes de tout ça et pourquoi ils faisaient tout ça.

Plus de 1800 entraînements originaux, des programmes, des challenges etc…

Tu n’aimes pas t’entraîner 2x de la même manière ?

Alors là tu as de quoi faire sur DAREBEE !

En fait, t’as littéralement 1800 entraînements à disposition… et gratuitement !

Et peu importe ton niveau, que tu sois débutant, intermédiaire ou avancé, que tu veuilles faire une partie spécifique du corps ou un global, que tu veuilles t’entraîner tous les jours ou juste une fois par semaine, tu trouveras un entraînement qui te correspond.

Ah oui et tu peux faire quasiment tous les entraînements sans AUCUN matériel

Et en plus ils sont originaux !

Se bouger, la musculation etc… ça peut vite être vu comme un truc chiant.

Tout le monde n’a pas envie de vivre la routine d’un bodybuilder qui suit une routine de vie calculée et un entraînement rigide. Si on a les objectifs d’un bodybuilder, qu’on apprécie ce mode de vie, il y a des excellentes ressources sur internet pour apprendre cette discipline !

Mais quand on veut quand même se bouger, sans partager les objectifs d’un bodybuilder, sans apprécier la rigidité d’un entraînement, qu’est-ce qu’il y a ?

Bien sûr, il existe une multitude de sport : le tennis, le skate, le kayak, la gymnastique etc…

Mais si on reste dans le fitness ?

DAREBEE propose de rendre de fitness fun, variés, ludique. Et je pense que ça peut permettre à plein de personnes de découvrir sous un nouvel angle cette activité… et pourquoi pas de l’apprécier !

Chaque entraînement à un nom un peu original, par exemple là je vois « Agent of Chaos », un entraînement qui mixe exercices au poids du corps avec des exercices aux haltères, ou bien « Peacemaker » qui est un entraînement qui fait travailler durement les groupes musculaires majeurs et le cœur, ou encore « Adventurer », un entraînement qui te prépare pour une « vie d’excitement sans fin », ou du moins, « pour un sentiment de maîtrise de ton corps et à la sensation de posséder l’enveloppe physique que tu habites ».

« Nous donnons des noms excentriques à nos routines pour la même raison que nous utilisons beaucoup la gamification ici – parce que nous voulons que vous vous amusiez avec l’entraînement, le rendre mémorable mais dans le bon sens. Même si vous avez du mal, vous pouvez dire que vous venez de « libérer le Kraken » ou que vous êtes devenu Super Saiyan et que votre puissance a dépassé 9000. Les petites choses de ce genre s’additionnent et rendent l’exercice un peu plus durable. À long terme, cela devient de plus en plus facile et un jour vous réalisez que vous vous êtes entraîné tous les jours. »

Certains entraînements sont inspirés par des films ou des séries. Il y avait par exemple l’entraînement « Batman », mais à cause de problèmes de propriété intellectuelle, de marque et de trucs bien chiant comme ça, DAREBEE a arrêté d’utiliser des noms de super-héros.

« Les films, les jeux et la culture pop sont nos sources d’inspiration préférées : ils constituent une incroyable aide à la motivation pour tous ceux qui utilisent les entraînements DAREBEE pour se mettre en forme. Beaucoup de recherches et de tests sont effectués pour s’assurer que chaque entraînement incarne les qualités du personnage et respecte le thème, mais ils servent avant tout à motiver. Ils rendent le fitness un peu plus amusant. »

… et simple à suivre !

Si c’est compliqué, c’est une barrière de plus en travers de la voie du mouvement. Sur DAREBEE, chaque entraînement et concis, et clair et se présente sous la forme de poster/fiche.

Sur chaque fiche d’entraînement, tu as la liste des exercices que tu dois faire avec des petits dessins, et puis évidemment le nombre de répétitions et de séries que tu dois exécuter, et les temps pauses que tu dois prendre. Un schéma t’indique aussi qu’elles sont les muscles travaillés. Tu peux télécharger les fiches en PDF et l’imprimer ou sinon le site te permet d’utiliser un chronomètre et de décompter tes séries directement sous les fiches. C’est pratique ! (il existe aussi des applications mobiles)

(et si les petits dessins qui montrent l’exercice ne sont pas assez explicite, tu as une bibliothèque d’exercices en vidéo)

Tu peux suivre un entraînement ou bien un programme sur 30, 60 ou 90 jours.

D’ailleurs, les entraînements sont aussi rangés par collection pour mieux t’y retrouver (et il y a même une collection « Sofa » pour t’entraîner directement depuis ton canapé), et tu peux aussi utiliser le filtre pour trouver un entraînement ou un programme en fonction de tes critères (ce que tu veux travailler, ton niveau…)

La conception de chaque entraînement par DAREBEE met entre 2 semaines et 2 mois et ils sont testés en profondeur sur des groupes de tout âge et de niveau différents. Certains anciens entraînements sont retestés et mise à jour s’ils trouvent des améliorations possibles.

« Nous consacrons énormément de travail à chaque page et à chaque affiche, nous passons souvent des semaines devant la table à dessin, puis à nouveau à tester nos entraînements ou à faire des recherches sur le contenu que nous rédigeons. »

Et aussi, des challenges, de la nutrition, des guides…

Tu as aussi des challenges, par exemple « Walking » te défie de marcher tous les jours, pendant un temps définie (tout en faisant augmenter ce temps), pendant 30 jours ou « Agility », qui te défie de faire des exercices d’agilité tous les jours, pendant 30 jours etc…

Et puis comme un entraînement va souvent de pair avec une nutrition adaptée, tu as des programmes nutritionnels et plus de 270 recettes composées uniquement à base de plantes

Si tu as besoin d’être guidé, d’avoir des réponses sur tes questions sur l’entraînement, la nutrition et les sujets relatifs, tu as la partie guide qui te diras quel est le meilleur moment pour s’entraîner dans la journée, comment avoir des jambes plus fortes, te proposera une stratégie de marche pour perdre du poids ou encore comment t’entraîner avec un partenaire.

C’est GRATUIT. Genre pour de vrai !

Ensuite, une autre chose qui fait que DAREBEE se démarque des autres dans l’industrie du fitness, c’est que TOUT EST GRATUIT. Et il n’y a même pas de pub !! (ni de sponsors)

Il n’y a pas d’abonnement. Pas de PDF à payer une fortune pour un programme générique ou autre.

Et si DAREBEE peut se permettre ça, c’est parce que c’est une association et qu’elle vit uniquement via les donations des personnes qui utilisent le site. Et ça, c’est extrêmement rare dans l’industrie du fitness !

Tout en bas de la page il y a un indicateur qui change en fonction des finances de DAREBEE, par exemple les finances peuvent être au statut « Critique », là c’est vraiment pas bon, c’est quand ils ne peuvent plus payer les factures, le statut « Très bas » est quand ils doivent piocher dans les réserves pour payer les factures, le statut « bas » pour dire qu’ils arrivent à payer les frais et factures qui leur permettent de rester en ligne(mais c’est juste) et enfin le statut « OK », quand tout roule et qu’ils ont même peut-être mit de l’argent de côté pour les futurs développements (mais à priori, c’est rare comme de voir une licorne comme statut)

Mais pourquoi donc faire ça gratuitement ?

Parce qu’ils veulent être accessibles à tout le monde. Peu importe d’où tu viens, tes moyens financiers etc…

Il y a des pays où c’est rare d’avoir une carte bancaire, donc pour faire un achat sur internet, c’est compliqué. Et puis 8€ c’est pas pareil pour un français que pour pakistanais. Et puis 8€ c’est pas pareil pour un français par rapport à un autre français.

Bref, rien de nouveau, mais l’argent c’est une des choses qui complique l’accessibilité à une ressource.

D’ailleurs, ils disent que « Lorsque vous soutenez DAREBEE, vous soutenez également tout ce que DAREBEE représente. Vous ne le soutenez pas seulement pour vous-même, mais aussi pour tous ceux qui ne le peuvent pas. »

« Nous pensons que le fitness n’est pas un privilège et qu’il doit être accessible à tous, et pas seulement à ceux qui peuvent le payer. »

De la pub ? Jamais ! Des sponsors ? Plutôt rêver !

Ils n’ont pas de pub, parce que ça permet d’être loyale à leur audience, voilà comment c’est expliqué sur une page du site « Nous n’avons pas de publicité car cela nous permet de rester fidèles à vous, notre public, et à vos besoins. Comme nous n’avons pas besoin d’obtenir le plus grand nombre de visites possible, vendre de l’espace publicitaire ou attirer des sponsors, nous ne traitons que des sujets qui nous semblent utiles. Nous refusons de transformer les gens en numéros et ce que nous faisons ici est guidé par un seul motif : être utile, aider ceux qui veulent se mettre en forme à le faire sans se sentir sous pression, honteux ou jugés. »

Ça appuie sur un point intéressant, l’industrie du fitness et de la pub. Il y a BEAUCOUP de pubs dans l’industrie du fitness, pour des compléments alimentaires, pour des programmes, pour le dernier accessoire à la mode etc…

Et ça donne l’impression que ça pousse certaines fois des personnes qui vivent en partie ou complètement grâce à ces pubs ou à du sponsoring, à pousser à la consommation de compléments alimentaires (par exemple) alors que ça n’est pas si utile, voir pas du tout utile, au public auquel elle s’adresse.

« La plupart des publicités pour le fitness exploitent nos insécurités en promettant des solutions rapides qui ne fonctionneront jamais ou en proposant des produits qui ne sont peut-être même pas sûrs. Ce n’est pas quelque chose que nous sommes à l’aise de promouvoir »

En s’affranchissant de ça, DAREBEE peut être plus libre dans sa ligne éditoriale, et ça c’est vraiment cool !

D’ailleurs tous les entraînements, programmes… sont sous licence Creative Commons et peuvent être partagé gratuitement.

« Vous pouvez utiliser des séances d’entraînement, des programmes et des défis individuels sur votre site Web, votre blog, votre groupe et/ou votre page Facebook, dans le cadre de la promotion de notre mission visant à faire du fitness un droit et non un privilège, dans le cadre d’un test ou lorsque vous documentez votre propre parcours de remise en forme. »

DAREBEE, c’est aussi une communauté

Et si jamais tu as besoin de motivation, que tu as des questions, ou juste que tu as envie de discuter avec d’autres personnes qui s’entraînent, tu peux aller sur « The Hive » (La Ruche) où tu auras accès à un forum et à un chat. Et franchement, il y a l’air d’avoir une bonne ambiance !

C’est pas à celui ou celle qui sera la plus forte, qui a l’apparence la plus musclée, mais plutôt un endroit où chacun s’encourage et apprends à se connaître, sans compétition (étant donné que la plupart des personnes qui vont sur DAREBEE ne sont pas des passionnées de musculation, mais plus des personnes qui cherchent à se mettre en forme) (enfin c’est mon impression)

« – Nous n’essayons pas seulement d’aider avec le matériel que nous créons, nous cherchons également des moyens de fournir le réseau de soutien et des connexions communautaires, qui sont souvent essentiels pour rester sur la bonne voie. Outre notre communauté mondiale en ligne « la Ruche », nous disposons d’une poignée d’ateliers ouverts (gymnases) que chacun peut visiter gratuitement et s’entraîner avec l’équipe DAREBEE et les bénévoles. »

Oui, ils ont même des salles d’entraînement auxquelles tu peux accèder gratuitement. Ouf non ?

DAREE, le site qui fait de l’internet comme plus grand monde

DAREBEE incarne des valeurs fortes qui contribuent à un internet sain, j’en ai déjà parlé : l’accessibilité grâce à la gratuité, le refus de la pub, le refus de la course aux clics etc… et ils communiquent dessus : ils ont une page « the internet of tomorrow » (l’internet de demain) où ils expliquent, selon eux, ce qui fait la richesse d’internet.

« La magie n’existe pas, pour autant que nous puissions le prouver, mais le fait de pouvoir surfer sur les horizons infinis du web et d’avoir accès au monde entier, à toutes ses connaissances, à son expérience et à sa sagesse, du bout des doigts, est aussi proche de la magie que possible. C’est quelque chose que nous considérons souvent comme acquis, alors que c’est aussi précieux que l’eau et l’air. Pour beaucoup d’entre nous, c’est ce qui nourrit et entretient notre esprit et détermine le cours de notre vie. »

Je te conseille vraiment de lire cette page !

« Ce site web est un hommage à ce à quoi nous pensons que l’internet devrait ressembler – partout. Et tous ceux qui y contribuent, que ce soit par leur travail et leur temps, leur expertise ou leurs dons, font en sorte que cela se produise, donnent vie à cette belle chose et la maintiennent en vie. C’est quelque chose dont nous pouvons être fiers et c’est notre contribution à la qualité de l’internet de demain. »

Qui est derrière DAREBEE ?

À la base, c’est une femme appelée Neila Rey (l’adresse du site était d’ailleurs neilarey.com) qui a eu l’idée de partager sur Google + ses routines fitness qu’elle faisait à l’origine pour sa propre utilisation… et à sa surprise, c’est devenu viral.

Neila Rey

“Je n’avais jamais réalisé que quelqu’un pouvait apprécier ou avoir besoin de mes routines avant cela et, comme les gens ne cessaient de m’en demander davantage, j’ai créé un site web où je peux tout conserver, avoir des liens permanents et mettre à jour les affiches chaque fois que j’en ai besoin.”

Une audience c’est construite et petit à petit l’idée a évolué afin de rendre le fitness accessible à tout le monde. Avec le temps, une équipe a rejoint Neila, et cette dernière s’est fondue dans l’équipe qui est devenue DAREBEE.

Aujourd’hui, l’équipe est composée de volontaires et de professionnels du fitness, avec plus de 20 ans d’expérience en moyenne dans l’entraînement au poids du corps, en circuit, en course à pied ou en compétition d’arts martiaux.

En écrivant cette partie de l’article, je me dis « C’est tout ce que j’ai à dire sur les personnes derrière DAREBEE ?! C’est un peu léger… »

… Mais en même temps, c’est vraiment tout ce qu’il y a à dire. Pas de culte de la personnalité, de gourouisation ici ! L’équipe s’est complètement effacée derrière le projet.

« Cet endroit ne rendra jamais personne riche. Il ne sera jamais vendu et il ne changera jamais de voie. Nous n’avons pas besoin de gagner une tonne d’argent, nous avons juste besoin d’en gagner assez pour pouvoir fonctionner et être là la prochaine fois que quelqu’un aura besoin de nous. »

DIM, créativité, introspection et jolies vidéos

Une chaîne YouTube à découvrir : DIM

Créativité

Dimitri (le mec derrière cette chaîne) se lance souvent des défis dans ses vidéos comme customiser son propre tee-shirt en se mettant à la broderie, ou rendre vivant les tableaux du Louvre en les animant avec du montage vidéo, ou encore en se lançant dans le Inktober en réalisant 1 dessin par jour.

Bref, le désir de créer est omniprésent dans ses vidéos !

Introspection

Il y a aussi une part introspective où Dimitri te parle des difficultés qu’il éprouve, de ses réflexions et sentiments…

Jolies vidéos

Les vidéos sont super bien réalisées !

Autant au niveau de l’image que de l’audio. Il y a de très jolis enchaînements et de très belles animations (d’ailleurs la vidéo c’est son métier)

Quelques recommandations de vidéos :

Un film sur un mec qui construit une île indépendante (oui, oui !)

Le nom du film ?

L’incroyable histoire de l’Île de la Rose

C’est quoi l’histoire ?

On suit le parcours d’un ingénieur italien, Giorgio Rosa, fraîchement diplômé, qui est du genre à ne pas trop aimer l’autorité. Genre le gars construit sa propre voiture, plutôt que d’en acheter une (et c’est aussi le genre de gars qui ne voit pas l’utilité d’un permis de conduire)

Et quand Giorgio a une idée en tête, qu’il peut le construire… bein… il le construit ???? (d’où la construction de sa propre voiture)

Par un total hasard, il tombe sur une publicité qui lui donne l’idée de créer une île dans les eaux internationales. C’est-à-dire dans un espace vierge de toute juridiction, ou aucun pays ne peut appliquer sa loi.

… et il y a une zone comme ça, à 20 minutes des côtes italiennes.

Mais encore faut-il savoir comment construire cette île, et puis savoir quoi y faire dessus… et s’il arrive jusque-là comment être reconnu par les autres pays ?

Pas mal de péripéties, avec Giorgio et ses acolytes (oui, parce qu’il est rejoint par des personnages haut en couleur pour mener son projet à bien)

C’est une histoire vraie ?

Oui ! L’île de la rose a vraiment existé !

La véritable île de la rose

Elle était construite à 12 km des côtes italienne, et elle a fait partie des « micronation » (en gros un tout petit « pays » auto-géré, pratiquement inconnu et qui n’est pas reconnu par les autres pays).

L’affaire débute en 1964, mais c’est à la date (bien choisie) du 1er mai 1968 que l’île artificielle déclare son statut d’État indépendant.

Il y aurait des utilisations scientifiques de l’île, mais elles sont restées mal connues, il semblerait qu’il y ait eu un restaurant, une boite de nuit, un magasin de souvenirs et un bureau de poste, ainsi que, peut-être, une station de radio enfreignant les lois italiennes

Il y a même eu des timbres !

Combien de temps ça dure ?

1h58

C’est comment ?

Sérieux et utopique sans être prise de tête, avec de l’aventure et une petite touche d’humour

En vrac

l’Italie n’aime pas du tout ce projet d’île indépendante. Surtout que pas très loin, en France, et à la même période, on est en pleins mai 1968, avec les manifestations étudiantes… Le film montre donc le combat entre les protagonistes de l’île de la rose et le gouvernement italien

L’île de la Rose n’est pas seule micronation qui ait existé ! Sealand est une micronation, située à 10 km des côtes britanniques. Akhzivland est une micronation située près d’une frontière du Liban, la République de Molossia est une micronation aux États-Unis, dans l’État du Nevada… et il en existe encore plein !

Sealand

L’incroyable histoire de l’île de la rose

L’incroyable histoire de l’île de la rose

J’avais mis ce film dans ma liste « film à voir plus tard », sans grande conviction…

Je pensais que c’était un film sur Sealand, une micro nation (en gros un tout petit « pays » auto-géré, pratiquement inconnu et qui n’est pas reconnu par les autres pays que l’on connaît bien), qui existe vraiment et qui est installé sur une ancienne plateforme militaire à 10 km des côtes britanniques.

Sealand (Photo : John In Pink)

Le sujet m’intéressait beaucoup, mais après avoir vu le trailer, j’ai eu l’impression que l’histoire avait été romancée, vidé de sa vérité pour en faire un divertissement un peu vide.

Mais je me suis trompé sur toute la ligne !

Déjà le film ne porte pas sur Sealand.

Le film porte sur une autre histoire, celle de l’île de la rose (qui a aussi véritablement existé). C’est un peu le même concept. Il s’agit aussi d’une île indépendante, une micro nation, bâti sur des pilotis, avec une structure tout en fer, elle a été construite par un ingénieur un peu fou et se situe au large des côtes italiennes.

En fait : j’ai totalement découvert l’existence et l’histoire de l’île de la rose avec ce film ! (et pendant le film ^^)

L’île de la rose (celle du film)
la véritable île de la rose

… et je me suis trompé : le film est vraiment très très cool !

On suit le parcours d’un ingénieur italien, Giorgio Rosa, fraîchement diplômé, qui est du genre à ne pas trop aimer l’autorité. Genre le gars construit sa propre voiture, plutôt que d’en acheter une (et c’est aussi le genre de gars qui ne voit pas l’utilité d’un permis de conduire)

La boulette

Et quand Giorgio a une idée en tête, qu’il sait que ça peut se construire… bein… il le construit ? (d’où la construction de sa propre voiture)

Du coup, avec ce genre d’état d’esprit, ça lui ramène quelques emmerdes, on apprend que le bon vieux Giorgio a déjà eu plusieurs déboires avec la justice, notamment avec une sombre histoire en rapport avec un avion, mais qui ne sera pas plus expliqué que ça…

Par un total hasard, il tombe sur une publicité qui lui donne l’idée de créer une île dans les eaux internationales. C’est à dire dans un espace vierge de toutes juridictions, ou aucun pays ne peut appliquer sa loi.

… et il y a une zone comme ça, à 20 minutes des côtes italiennes.

La deuxième étape et de savoir comment construire cette île ?

Avec du sable ? Impossible !

Avec une structure métallique ? Oui, mais comment transporter les matériaux nécessaires à la construction au large ? Transporter ça par bateau, ça coûte une blinde ! Et Giorgio il fait partie de la classe moyenne, il roule pas sur l’or ! Bref, il n’a pas l’argent nécessaire pour transporter les matériaux jusqu’au site de construction.

Au final, là aussi par un hasard, il va trouver comment acheminer les matériaux nécessaires, sans rien payer ! Il aura juste à payer les ouvriers pour la construction (enfin peut-être ?)

Dans ce chantier fou, il va se faire aider par un ami, lui aussi ingénieur (mais autrement plus bourrin et amorale que lui) pour construire cette île. Et plus tard rejoins par toute une équipe de personnages haut en couleur.

Une fois l’île construite, d’autres questions se posent :

Que faire sur cette île ?

Quelle langue adoptée ?

Parce qu’il s’agit bien d’un projet qui vise l’indépendance et la liberté ! … en tout cas pour Giorgio.

Il faut créer des timbres, des passeports, une monnaie etc…

Des vrais timbres de l’île de la rose (Photo : Lorenzo Rosa)

Mais, face à cette liberté folle comment vont réagir les autres gouvernements ?

En tout cas, l’Italie n’aime pas du tout le projet. Surtout que pas très loin, en France, on est en pleins mai 1968, avec les manifestations étudiantes… et ils aimeraient éviter ce genre de trucs…

Pour Giorgio, l’ingénieur qui construit tout ce qu’il a en tête, même les choses les plus folles, une réalité s’impose :

Le plus dur n’est peut-être pas de bâtir une île indépendante, mais de continuer à exister comme tel.