Graphite

Cover : Quentin Gautier

Forever… (is a long time)
– Halsey

Satin
– Usky

593
– We Are Majør

Cabeza
– Marie Plassard

Dystopia
– S.Pri Noir

Titre Joker :

Noir remix
– Lord Esperanza

Laisser faire
– Nadjee

Ça ira
– Lili Poe

Bref, j’ai appris à dessiner…

Les blogs et sites se ressemblent tous…

Ils utilisent les mêmes couleurs…

Et puis ils utilisent les mêmes illustrations… genre tu sais celles-ci :

Et ils utilisent les mêmes photos, genre celles-ci :

Sauf que moi, quand je fais un site c’est pour faire UN VRAI PUTAIN DE BON SITE

Pas un putain de clone !

Je cherche à transférer mon âme sur internet bordel !

Et ça :

Ça n’est pas représentatif de mon âme.

(pour la simple et bonne raison que je ne peux pas m’acheter un Mac, c’est beaucoup trop cher)

J’aime quand l’auteur d’un blog/site essaye de faire quelque chose de vraiment personnel. C’est peut-être pas parfait, mais au moins ça à une âme. Et ça c’est putain de puissant ! (d’ailleurs j’en avais parlé dans un article)

Bon… et puis j’aime bien le délire graphique, les illustrations etc…

Alors, je me suis lancé dans l’idée de faire mes propres illustrations pour mon propre site (pas celui-là, serveur410 qui est mon autre site) (mais t’inquiète ça devrait arriver ici aussi)

Le gros problème… bein… c’est que je sais pas dessiner.

C’EST CON HEIN ?

Mais c’était sans compter ce mec :

Hormis, le fait que c’est vrai OG parce que tu as besoin d’avoir la dernière version de Macromedia Flash Player pour accéder à son site.

Ce mec, Ed Emberley, a fait plein de bouquins pour apprendre SIMPLEMENT à dessiner.

Le livre qui résume un peu « sa méthode », c’est « Make a World » qui t’apprends à dessiner tout un tas de chose.

En gros, la méthode utilisée et de décomposer un objet. Si tu sais faire une ligne, un rond, un triangle, et quelques autres trucs ultra basique comme ça, alors tu peux dessiner tout ce qu’il y a dans le livre.

Voilà deux pages du livre pour que tu comprennes mieux :

Tu vois ?

Chaque dessin est décomposé en forme que tu as juste à ajouter petit à petit pour arriver au dessin final.

Et ce qui est cool c’est que le bon vieux Ed à fait pas mal de livres comme ça, pour t’apprendre à dessiner plein de trucs.

Tu peux apprendre à dessiner des animaux

Tu peux apprendre à dessiner des visages

etc…

Alors, oui… c’est pas des dessins de mangas ou hyper-réalistes etc… mais moi j’aime bien le style !

On trouve pas beaucoup de dessins comme ça sur le net, et puis une fois que tu as compris la logique du truc tu peux les personnaliser à ta sauce, en les combinants, ou même en dessinant un truc qu’il y a devant-toi.

Bref, j’ai commencé à illustrer un peu mon site avec ces dessins… et c’est vraiment cool 🙂

Ouuuui c’est en anglais, mais pour ce qu’il y a de texte franchement, tu devrais t’en sortir. Un rectangle en anglais c’est un rectangle en français, t’inquiète 😉

Tu peux trouver les livres de Ed Emberley sur Momox, d’occas 😉

J’ai lu une biographie sur un Bodybuildeur… et putain c’était grave bien !

Ça c’est un titre racoleur mon pote !

En même temps, j’y peux rien…

Cette biographie est probablement ma meilleure lecture de l’année (bon elle est pas finie) (je parle de l’année hein)

Bon… alors le bodybuilding… oui, oui… ça peut paraître pas super intéressant… je sais…

Des corps ultra-musclé, sur-bronzé, en string, sur une scène, ça fait pas rêvé tout le monde…

Moi non plus ça me fait pas rêver.

Mais je pense que ce bouquin peut plaire à tous le monde !

Je suis sportif, je fais de la musculation, donc je suis peut-être un peu biaisé, mais j’ai vu d’autres personnes sur internet, qui ne sont pas du tout sportives et qui ont vraiment aimé le bouquin !

Justement : de quoi parle le livre concrètement ?

D’un gamin, Mike Mentzer, qui grandis en aux États-Unis et qui se prend de passion à soulever de la fonte.

Il évolue dans une époque d’entre-deux.

Le bodybuilding commence tout juste à émergé comme discipline dans le pays, mais c’est encore un truc d’initié.

D’ailleurs son père, n’accepte pas vraiment le truc « Les vrais hommes ne font pas de la gonflette » « c’est pour les homosexuels » (eh oui, l’orientation sexuelle n’est pas aussi bien acceptée qu’aujourd’hui aussi)

Malgré tout, Mike Mentzer est totalement absorbé par ce sport.

Il lit des magazines, à peu près la seule ressource à laquelle il a accès à l’époque, et teste tous ce qu’il y a dedans. Il est les lis, les relis, les re-re-lis.

En plus de ça, il s’intéresse à la science, à l’univers…

… et il applique une sorte d’intensité peu commune à vivre sa vie et sa nouvelle passion.

Petit à petit, guider par cette passion du bodybuilding, Mike Mentzer va progresser considérablement !

Il affiche un physique colossal dès son adolescence.

Mike grandi, va gagner au fil du temps du galon et des compétitions prestigieuse… sans jamais arriver à finir premier.

… pourtant Mike Mentzer est au sommet de son art. Parce que oui, pour lui, le bodybuilding, c’est de l’art. De la sculpture humaine.

Mike n’est pas comme les autres bodybuilders, il se passionne de philosophie, d’architecture… il pousse son corps et son esprit dans ses retranchements.

C’est justement cette différence qui va creuser la distance entre lui et sa réussite, entre lui et les autres bodybuilders.

Si enfant Mike gobé tous les conseils des magazines pour prendre du muscle, adulte il cherche plutôt à montrer ce qu’ils sont :

Des conseils sans fondements.

Car Mike c’est aussi plongé dans l’objectivisme, cette pensée qui voit tout à travers la raison, et qui rejette les croyances et la religion, guidé par les écrits de Ayn Rand, une très célèbre auteure libertarienne qui a eu gros impact sur la politique des marchés financier.

Mike au fil des années, guidé par une soif d’apprendre sans fond, c’est plongé dans la compréhension du corps, de sa mécanique et il en persuadé :

Le monde du fitness est corrompue et il va lui mener la guerre.

Cette guerre qui va lui apporter bien des soucis. Aussi bien professionnellement (puisque le bodybuilding est devenu son métier) que personnellement.

Le livre réserve une bonne partie à l’ascension parallèle d’Arnold Schwarzenegger à Mike, et à leur collision frontale qui ne finira jamais.

Cette biographie, ce n’est pas Mike Mentzer qui l’écrit, puisqu’il est aujourd’hui décédé. L’auteur, c’est Nicolas Chemla qui a dû faire un travail considérable pour rassembler tous un tas d’éléments.

Et justement, Nicolas montre bien plus que des passionnés du muscle dans son livre !

Il dresse aussi un portrait des États-Unis des années 50 à 90, de son histoire, de sa société…

Mike Mentzer, et le bodybuilding sont mis en contexte avec des sujets parallèles (abordé plus ou moins en détails), comme la guerre du Vietnam, l’arrivée des produits anabolisants, la libération des corps, le mouvement hippie, le rêve américain…

Le tout ponctué de personnes haute en couleurs comme ce fabricant de machines de musculation, un type ultra-caractériel, avec un passé flou en Afrique ou encore ce médecin obsédé par le progrès humain qui introduira les stéroïdes, qui provoqueront un raz de marré dans le milieu sportif.

On apprend beaucoup de chose, c’est bien plus qu’un livre sur un bodybuildeur !

Ça se lit comme un roman et c’est dur à poser une fois commencé ! 😉

Et puis c’est très bien écrit, avec des petites pépites de phrases comme :

« L’électricité qui circule de l’un à l’autre fait comme une décharge qui dérègle les cœurs »

« Comme un astronome à l’écoute des vibrations de l’univers »

Le livre montre aussi des hommes qui veulent devenir machines, augmenter scientifiquement.

« Il y avait, selon lui, une équation à écrire entre exercices corporels, pouvoirs de l’esprit et stimulations chimiques, qui permettrait d’assurer la reconstruction et le renforcement musculaires. Avec, à nouveau, les mêmes questions : si l’on pouvait régénérer et reconstruire le muscle, pouvait-on le développer ? l’améliorer ? Et jusqu’où ? Quels dosages, les formules, les thérapies les plus efficaces ? Quelles étaient les limites, s’il y en avait ? »

Mais pris de vertige par les vapeurs philosophique et intellectuelle… il ne faudrait pas perdre l’équilibre…

« Tu vois Dorian, ils n’ont pas ce truc qu’on a, toi et moi, ils n’ont pas leur propre « centre de gravité », à l’intérieur d’eux-mêmes. Ils n’ont pas de centre. »

Pas sûr que tous le monde y arrive…

Lire Monsieur Amérique

Dis-donc, pourquoi la Corée du Nord vend des statues en Afrique ?

Alors tu sais pourquoi ?

Ehh bien non tu ne sais pas !

Et si tu as un cerveau déréglé comme moi qui se passionne pendant quelques minutes pour un sujet WTF et bein tu vas kiffer cette vidéo.

Petit résumé :

La Corée du Nord construit dans tous un tas de pays d’Afrique (et aussi en Europe et ailleurs), des statues, des musées, des monuments…

Ce type de constructions, c’est d’ailleurs son plus gros export. (et ça lui fait gagner une tune monstre !)

La question, c’est pourquoi ?

Pourquoi ces pays font appel à la Corée du Nord, la fameuse dictature, pour construire tous ça ?

La réponse dans cette vidéo

Ma chillitude est MAXIMUM avec cette chaîne YouTube

Récemment je suis tombé sur une chaîne YouTube, qui poste des playlists de musiques top :

Something old, something new

En gros, c’est des playlists de musiques de plus ou moins 1h30.

Et ce qui est cool, c’est que comme le nom l’indique, tu as un mélange entre des sons récents et des sons nouveaux.

Et ça c’est vraiment très COOL !

Bon globalement, c’est de la Pop. Avec des hits que tu as entendus 100 000x.

Mais qu’est-ce que tu veux j’aime ça. Je suis FAIBLE.

J’ai l’impression que les plateformes de streaming musicale (Spotify, Deezer…) ont tendance à mettre en avant des playlists de sons nouveaux. Et les anciens sons (tout ce qui est plus vieux que 3 mois) sont un peu oublié.

Sauf que ces « vieux » sons, ont les a écoutés, on a vécu des moments dessus, on les a aimés… et bordel ça fait du bien de les réécouter !

Donc, voilà en ce moment c’est ce que j’écoute 🙂

… en plus, les petites miniatures avec le chat sont kiffantes